Au mépris de la condamnation mondiale et de ses obligations en vertu du droit international, Israël a commencé son offensive irresponsable et immorale contre des centaines de milliers de civils palestiniens à Rafah, dans la bande de Gaza. CJPMO a condamné les actions d'Israël à la fois publiquement et en privé avec les membres du Parlement. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour faire pression sur le Canada et Israël afin qu'ils mettent fin à ce carnage irresponsable.
Des mois après que le Parlement a voté pour cesser d'envoyer des armes à Israël, les Canadiens sont toujours laissés dans l'ignorance au sujet de notre commerce d'armes avec Israël. Après avoir approuvé un nombre croissant d'exportations d'armes au cours des premiers mois de la guerre génocidaire d'Israël, le ministre des Affaires étrangères Joly refuse toujours de fournir au public des informations sur ces ventes : combien d'armes ont été envoyées à Israël, quelles étaient-elles, comment ont-elles été utilisées, et le Canada a-t-il violé le droit international. Les Canadiens méritent des réponses.
Nous savons maintenant que nous ne pouvons pas croire la ministre Joly sur parole, et les Canadiens doivent connaître la vérité.
Veuillez cliquez ici pour exiger que la Commission des affaires étrangères et du développement international (FAAE) du Parlement lance une étude sur le commerce d'armes entre le Canada et Israël et sur la question de savoir s'il enfreint le Traité sur le commerce des armes. Votre courriel sera envoyé à tous les membres de la Commission des affaires étrangères du Parlement, ainsi qu'à votre propre député. Le gouvernement Trudeau doit cesser de dissimuler le commerce d'armes entre le Canada et Israël !
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Depuis le 7 octobre, le Canada a approuvé un montant record de 28,5 millions de dollars d'exportations militaires vers Israël, malgré la conclusion de la Cour internationale de justice (CIJ) selon laquelle Israël commet vraisemblablement un génocide. En raison d'une lacune dans les rapports, ce montant ne tient même pas compte du matériel militaire que nous vendons aux États-Unis et qui peut ensuite être vendu à Israël ou envoyé sous forme d'aide militaire.
Il est important que le Parlement enquête sur ces ventes d'armes, ainsi que sur les exportations antérieures au 7 octobre. Après tout, les exportations d'armes du Canada pourraient avoir enfreint le droit international bien avant l'attaque actuelle contre Gaza. Pendant des années, le Canada a armé l'occupation illégale d'Israël et a permis l'implantation de colonies israéliennes illégales, considérées comme des crimes de guerre par le droit canadien et international.
Le 13 février 2024, la Commission des affaires étrangères du Parlement a approuvé une motion obligeant Affaires mondiales Canada à publier tous les documents relatifs aux ventes militaires du Canada à Israël depuis 2006. Bien qu'il s'agisse d'une mesure positive sans précédent, nous craignons qu'elle n'aboutisse que si la Commission entame une étude sur les relations militaires du Canada avec Israël et la Palestine, rende publiques toutes les preuves et invite des experts de la société civile à témoigner. Il est scandaleux que le gouvernement canadien ait jusqu'à présent refusé de fournir ces informations comme demandé, et qu'il ait manqué la date limite de publication des documents, comme l'a fait remarquer Heather McPherson, porte-parole du NPD en matière d'affaires étrangères.
Ce secret est un problème de longue date. La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a diffusé à plusieurs reprises des informations erronées et mal orienté les Canadiens concernant notre commerce militaire avec Israël : elle a prétendu qu'aucun « système d'armement complet » n'avait été envoyé et a affirmé de manière absurde que seules des armes non létales avaient été vendues, ignorant le transfert de pièces ou de composants d'armes. Bien qu'elle ait déclaré au Parlement, le 18 mars, qu'elle avait cessé d'approuver de nouvelles licences pour Israël depuis janvier, elle n'a toujours pas envoyé d'avis aux exportateurs annonçant une quelconque politique. Nous ne savons pas non plus si Mme Joly applique réellement un embargo sur les armes à sens unique, ou si elle introduit des failles qui rendent ses engagements sans valeur.
Par conséquent, même si le Parlement a voté le 18 mars pour mettre fin aux transferts d'armes vers Israël, nous avons toujours besoin que le Parlement examine minutieusement les actions actuelles et les antécédents de cette ministre, car nous ne pouvons pas la croire sur parole. C'est d'autant plus urgent que le Canada pourrait violer ses obligations en vertu du traité sur le commerce des armes ainsi que ses responsabilités en matière de prévention des génocides et autres crimes de guerre en vertu du droit international humanitaire et des droits de la personne. Nous devons également veiller à ce qu'une fois le génocide israélien contre les Palestiniens terminé, le Canada ne recommence pas à armer discrètement les efforts de colonisation d'Israël. Nous ne pouvons pas attendre la fin de la campagne génocidaire d'Israël pour étudier notre commerce militaire avec ce pays.
L'approche du Canada à l'égard d'Israël et de la Palestine a montré une réelle déconnexion par rapport aux réalités du terrain. Il est plus que troublant que le Canada ait maintenu une alliance militaire avec Israël en dépit de sa violation flagrante du droit international et des preuves évidentes qu'il commet un génocide à Gaza. Le Canada a besoin de toute urgence d'une réorientation stratégique vers Israël, et cette étude est l'un des moyens de remettre en question les échecs politiques du gouvernement actuel et des gouvernements précédents.
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