Dites à Trudeau : Mettez fin au blocus de Gaza

FB-Coronavirus-FR.pngAlors que l’Occident est aux prises avec le coronavirus, d’autres régions du monde ont peur de la catastrophe ! Sous blocus depuis 2006, Gaza a maintenant 12 cas confirmés de coronavirus, mais seulement 40 lits de soins intensifs pour une population de deux millions ! (En comparaison, l’Allemagne a 600 lits pour chaque 2 millions.)  Le système de santé à Gaza était déjà désespéré : il y a deux ans, l’ONU considérait déjà que le système de santé de Gaza avait atteint le point de rupture.

Même en temps normal, le blocus israélien de Gaza est inadmissible. Avec le coronavirus, cela pourrait être une peine de mort !  

DITES À TRUDEAU, À VOTRE DÉPUTÉ LOCAL ET AUX AUTRES DIRIGEANTS POLITIQUES DU CANADA QU'ISRAËL DOIT METTRE FIN À SON BLOCUS INHUMAIN DE GAZA.

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Plus tôt cette semaine, le ministre de la santé de Gaza a déclaré qu’il y avait 12 cas confirmés de coronavirus à Gaza – tous en quarantaine.

Malheureusement, le blocus israélien de Gaza, qui dure depuis treize ans, a décimé l'infrastructure de soins de santé de Gaza. Gaza fait face à une pénurie de travailleurs de la santé en raison de son économie entravée et des restrictions de mouvement imposées par Israël aux travailleurs de la santé. Israël impose également de larges restrictions sur les importations médicales en raison de leurs usages militaires "potentiels", y compris ceux nécessaires aux soins de santé comme la technologie de scannage nucléaire ou les matériaux utilisés dans les prothèses. Avec l’accès irrégulier aux équipements médicaux et le manque de personnel, de nombreux patients de Gaza doivent se faire soigner ailleurs, mais ils doivent obtenir un permis d'Israël pour le faire. En 2018, 40 % des demandes de permis ont été refusées.

Avec des infrastructures de soins de santé qui ne sont pas du tout préparées et mal équipées pour faire face à une pandémie, et des restrictions empêchant les patients de se faire traiter ailleurs, une épidémie de coronavirus serait désastreuse pour les Palestiniens de Gaza.

Bien que le Canada n'ait pas de rôle « direct » dans l'imposition du blocus international de Gaza, il refuse de le condamner. Amnistie internationale et d’autres organisations internationales de défense des droits de la personne ont affirmé que le blocus d’Israël constituait une « sanction collective » - la sanction d’une population civile basée seulement sur les crimes supposés d’un petit nombre d’individus. Les gouvernements canadiens de Harper et Trudeau ont cultivé une relation amicale avec Israël. Trudeau est bien placé pour se joindre aux autres dirigeants mondiaux qui insistent sur la nécessité de mettre un terme au blocus pour des raisons humanitaires.