La semaine dernière, la Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné à Israël de prévenir un génocide en mettant fin aux restrictions imposées à l'aide à Gaza. Depuis des mois, les experts des Nations unies mettent en garde contre le risque de famine imminente à Gaza, Israël utilisant délibérément la famine comme arme de guerre contre les Palestiniens. Au cours des six derniers mois, peu ou pas de nourriture, d'eau potable ou de carburant n'est entré à Gaza, ce qui a entraîné des niveaux élevés de faim et de malnutrition. Les gens meurent de faim.
Le Canada s'est engagé à fournir une aide financière, a exprimé son soutien au parachutage d'aide et à un « corridor maritime humanitaire », mais aucune de ces mesures ne s'attaque au problème central : le blocus israélien. Plus de deux millions de personnes à Gaza sont en danger, car la famine se propage. Le Canada doit exercer une pression significative sur Israël pour qu'il mette fin à son siège et autorise l'entrée de l'aide à Gaza.
Utilisez les champs ci-dessous pour envoyer un courriel au Premier ministre Trudeau, aux dirigeants fédéraux et à votre député local. Le Canada doit faire pression sur Israël pour qu'il mette fin à la famine provoquée par l'homme contre les Palestiniens et qu'il permette à l'aide humanitaire d'entrer dans la bande de Gaza
Alors que les habitants de Gaza meurent de faim, nous sommes les témoins des conséquences inévitables du siège israélien. Les souffrances endurées aujourd'hui par la population de Gaza étaient intentionnelles, planifiées et tout à fait évitables.
Très tôt, Israël a ouvertement proclamé sa politique de famine forcée. Le 9 octobre, le ministre israélien de la défense, Yoav Gallant, a ordonné un « siège complet » de Gaza et a promis : « Il n'y aura pas d'électricité, pas de nourriture, pas de carburant, tout sera fermé : « Il n'y aura pas d'électricité, pas de nourriture, pas de carburant, tout est fermé... Nous combattons des animaux humains et nous agissons en consequence ». Depuis lors, les restrictions imposées par Israël ont ralenti l'acheminement de l'aide alimentaire au compte-gouttes, bien loin du strict minimum nécessaire à la survie.
Aujourd'hui, tous les avertissements se concrétisent. En mars, le principal organisme mondial d'expertise en matière d'insécurité alimentaire a averti que « la famine est imminente » dans le nord de la bande de Gaza et que «tout porte à croire que la mortalité et la malnutrition vont s'accélérer de manière significative ». Selon les experts, « nous sommes sur le point d'assister à la famine la plus intense depuis la Seconde Guerre mondiale ». Les enfants meurent de faim.
Le Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme avertit qu'Israël pourrait utiliser la famine comme arme de guerre, ce qui constitue un grave crime de guerre. Le 28 mars, la Cour internationale de justice a pris de nouvelles mesures provisoires dans l'affaire de génocide qui l'oppose à Israël. Compte tenu de la « propagation de la famine et de la famine », la CIJ a ordonné à Israël de prévenir le génocide en assurant « la fourniture sans entrave et à grande échelle, par toutes les parties concernées, des services de base et de l'aide humanitaire dont le besoin se fait sentir d'urgence », notamment en « augmentant la capacité et le nombre des points de passage terrestres et en les maintenant ouverts aussi longtemps qu'il le faudra ».
Entre-temps, l'approche du Canada face à cette crise provoquée par l'homme a été totalement inadéquate. Bien qu'Israël ait été clair sur ses intentions dès le début, il a fallu des semaines avant que le Canada ne commence à modifier son soutien inconditionnel à l'offensive israélienne et à exprimer son inquiétude pour la vie des Palestiniens.
Aujourd'hui, les déclarations des ministres canadiens expriment souvent leur inquiétude quant à la situation humanitaire à Gaza, et le Parlement a voté le 18 mars pour « exiger un accès humanitaire sans entrave à Gaza ». Le Canada a également promis un financement important pour l'aide et participe à des largages de nourriture et à un « corridor maritime humanitaire ». Cependant, CJPMO a mis en garde contre les limites importantes de ces programmes, qui n'abordent pas le siège et le blocus délibérés d'Israël.
À un niveau fondamental, le problème de la famine à Gaza est politique, et non logistique ou financier. Israël utilise délibérément la famine comme une arme de guerre, comme un acte de génocide. Dans ce contexte, aucune promesse d'aide ni aucun projet ne sera suffisant. L'approche du Canada doit changer, et vite. Aidez-nous à dire au Canada d'exercer une pression significative sur Israël, afin qu'il mette fin au siège et à la famine dans la bande de Gaza.