27 avril 2021 : Human Rights Watch conclut qu'Israël pratique l'apartheid
« Des voix éminentes ont averti depuis des années que l'apartheid guette au coin de la rue si la trajectoire de la domination d'Israël sur les Palestiniens ne change pas. Cette étude détaillée montre que les autorités israéliennes ont déjà pris ce virage et commettent aujourd'hui les crimes contre l'humanité que sont l'apartheid et la persécution. » - Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch.
En ce jour de 2021, Human Rights Watch a publié un rapport de 213 pages intitulé « Un seuil franchi », qui concluait que les autorités israéliennes commettaient le crime contre l'humanité de l'apartheid. HRW a tiré son analyse en examinant le contrôle exercé par Israël sur les terres palestiniennes depuis plus de soixante-dix ans. Au cours de ces décennies, les autorités israéliennes ont constamment privilégié les Israéliens juifs par rapport aux Palestiniens, et ont systématiquement discriminé ces derniers. HRW a déterminé que de nombreuses politiques israéliennes contribuent à son système d'apartheid, notamment son système de permis discriminatoire en Cisjordanie, l'évacuation des Palestiniens autochtones de leurs terres et de leurs maisons, le mur assiégé et le bouclage de Gaza, ainsi que les restrictions aux droits de circulation et de résidence.
Human Rights Watch a évalué les pratiques israéliennes du point de vue du droit international et a conclu qu'elles constituaient un crime d'apartheid, tel que défini par le Statut de Rome de 1998 de la Cour pénale internationale et la Convention sur l'apartheid de 1973. Ces instruments définissent l'apartheid comme un crime contre l'humanité qui recourt à l'oppression systématique des groupes marginalisés, à des actes inhumains et à la domination d'un groupe racial sur l'autre.
« Il est absolument tragique que, pendant des années, la communauté internationale ait permis aux autorités israéliennes de commettre les crimes contre l'humanité que sont l'apartheid et la persécution. Maintenant que Human Rights Watch a fourni aux décideurs politiques cette vaste documentation détaillant les horribles abus, il ne peut plus y avoir d'excuses. Il est temps pour la communauté internationale d'agir. » - Thomas Woodley, président de CJPME.
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Un seuil franchi : Les autorités israéliennes et les crimes d'apartheid et de persécution